De nombreuses voix disent que la crise est derrière nous, il faut être prudent sur ces propos …Cela étant, malgré tout il a été constaté par les notaires que les volumes repartent à la hausse et c’est une très bonne chose sachant bien sûr que nous n’avons pas encore atteint le niveau 2007-2009 mais nous approchons les sept cent mille mutations environ et les prix se maintiennent. Cette hausse des volumes se voit sur les transactions par rapport à l’an dernier notamment sur une année glissante sans pour autant concerné majoritairement des biens de valeur.

Une évolution des prix du marchés à plusieurs vitesses.

Sachant que nous sommes en décalage par rapport à l’analyse immédiate du marché car nous parlons des ventes régularisées, les notaires actent une baisse de prix de l’ordre de 1,5 à 2% mais avec des disparités régionales relativement importante.  En cette période les prix ont tendance à se stabiliser et l’on peut penser au vu des avants contrats, c’est à dire des compromis ou promesses de vente que sur l’année les prix ont dans certaines zones tendues tendance peut-être à monter un petit peu mais ce n’est pas la grande hausse que nous avons connue il y a quelques années.

Concrètement il y a des villes où les prix continuent de se stabiliser ou augmentent légèrement à savoir Bordeaux Toulouse ou Montpellier alors que d’autres villes qui avaient connu des hausses sur les années ou trimestres passés elles ont tendance à marquer le pas on peut citer notamment la ville de Nice.

Évolution sur le marché à Paris ?

Le marché parisien a tendance à se tendre un petit peu plus que les autres, les volumes ayant redémarrés il y a moins de produit sur le marché donc on pourrait annoncer globalement que sur les 2015 nous aurons à nouveau un dépassement des 8000 euros de moyenne le mètre carré.

En fait sur les grandes villes les prix se stabilisent voir augmentent légèrement dans certaines villes maintenant dès lors que l’on s’éloigne des métropoles économiques attractives ils ont tendance à baisser et puis dans les zones rurales alors là c’est un effondrement qui date de déjà deux ans ou de moins de 3 ans.  Dans les zones rurales là par contre on constate des baisses de prix de l’ordre de 5 à 10% et qui cumulent parfois 30% ce qui est énorme quand on compare ce chiffre à celui des grandes agglomérations.

Quel est l’impact des taux d’intérêt bas ?

Il y a un effet de saisonnalité, tous les ans on remarque qu’au printemps les Français ont tendance à se lancer dans une acquisition immobilière, mais plus important effectivement cette année il y a eu des effets d’annonces de hausse de taux qui ont peut être perturbé ou un petit peu paniqué les acquéreurs ce qui peut d’ailleurs expliquer l’évolution des volumes, pour autant les taux d’intérêt non pas explosés.

Cette reprise est-elle pérenne ?

On peut penser que l’on peut quand même regagner un petit peu d’optimisme, sachant qu’il est prédit et annoncé notamment par la Caisse des Dépôts Consignations que les taux d’intérêt du crédit immobilier devraient rester bas donc nous ne devrions pas avoir d’explosion des taux hormis de 0,10 à 0,20% (Source: moncreditmoinscher.com – crédit immobilier) ce qui n’a pas une incidence énorme sur une durée d’endettement sur 15 à 20 ans et l’embellie économique que l’on nous annonce depuis des mois va peut-être finir par se réaliser ou au moins commencer à démarrer et donc de ce fait on peut penser qu’effectivement l’embellie du marché devrait se confirmer.

Est-ce que les Français retrouvent confiance dans l’immobilier ?

Il faut être prudent mais il y a un intérêt marqué pour l’acquisition immobilière de la part notamment de primo-accédant.

Qu’est-ce qui permettrait de rendre le marché plus dynamique ?

Une fiscalité alléger car il n’y a pas que les accédants à la propriété il faut également voir les investisseurs et aujourd’hui la fiscalité est un frein et les taxations naissantes notamment dans les résidences secondaires ne facilitent pas la fluidité du marché et pour revenir aux investisseurs le plafonnement des loyers et une inquiétude majeure pour les investisseurs notamment en région parisienne. Il faut savoir qu’aujourd’hui les investisseurs sont très attentifs voir sur le retrait dans les villes où les loyers vont être plafonnés. Certains pays étrangers jouent la dessus et attirent de nouveaux investisseurs. La France a un peu de mal à comprendre que les investisseurs ont une vision internationale surtout aujourd’hui avec internet les vitrines en ligne fleurissent et l’information circule bien. Un pays qui offre un attrait sera plus dynamique à tous les niveaux, créera plus d’emplois, recevra plus de touristes. Bref la bonne économie suivra.

La nouvelle donne de la valeur verte d’un bien immobilier

Sur la valeur des logements on parle souvent de prix de surface prix au mètre carré mais y a une valeur qui est importante c’est la valeur verte et notamment la performance énergétique des logements.

Suite aux analyses faites depuis plusieurs années sur l’impact de la première étiquette du diagnostic de performance énergétique, ce qui a trait à la consommation d’énergie effectivement constatée, on constate qu’il y a une nette différence qui peut aller de 5 à 15% selon la nature de l’étiquette d’un bien à l’autre.

Par conséquent, il est important de prendre conscience de l’importance de rénover si possible votre logement pour le vendre au meilleur prix. C’est indispensable, on constate de manière très nette une fragmentation du marché immobilier entre les logements qui ne sont pas mise aux normes en termes d’économie d’énergie et qui connaissent un tassement net par rapport à un logement mise aux normes avec un différence de prix de l’ordre de 5 à 10% par rapport au logement moyen.

Nos conseils pratiques pour bien acheter ou bien vendre un bien immobilier

Nous aurions tendance à conseiller en priorité aux vendeurs de faire expertiser leur bien par quelqu’un de qualifié et d’abandonner le réflexe qui consiste à rajouter 10 à 15% par rapport à l’expertise qui a été remise en l’état et pour les acquéreurs il faut analyser le marché comparer il faut essayer d’obtenir le meilleur taux d’intérêt et ne pas hésiter à faire appel à un courtier en crédit car on constate de très bon taux obtenus grâce aux interventions de courtier, et bien sûr faire attention à la localisation du bien car comme nous l’avons mentionné plus haut la localisation à coût en terme de variation de prix. Il faut bien sur prendre en compte les futurs travaux à réaliser, car les gens ont tendances à afficher des prix au m2 qu’il soit à rénover ou pas. Et là il y a des abus car entre un bien neuf et de l’ancien à remettre à la norme actuelle il y a des marges et un coût. Il y en a pour tout le monde à rénover ou rénover mais le prix doit être en fonction. Certains acheteurs préféreront refaire et donc acheter à prix juste et d’autres préféreront payer le prix mais n’avoir rien à faire. Mais le pire pour un acheteur payer le prix fort dans un bien à refaire complètement. Après c’est selon l’offre à la demande mais un investisseur aguerrit ne s’y trompera pas.